Sénatoriales 2018: L’argent, le nerf de la.. campagne

 Les partis politiques réfléchissent aux dépenses incompressibles (voyages, production des documents de propagande, location d’espaces), en attendant les financements publics.

La campagne électorale en vue de l’élection des sénateurs de la deuxième législature démarre le 10 mars 2018, c’est-à-dire en fin de semaine prochaine. Mais déjà, les partis politiques ayant déposé des dossiers de candidatures à Elections Cameroon (Elecam) réfléchissent aux modalités pour se déployer sur le terrain.

C’est vrai qu’entre périples pour rencontrer les conseillers municipaux, production des documents de propagande, location d’espaces de réunions, libations, etc., les candidats feront face à plusieurs dépenses incompressibles.

En attendant non seulement la publication par le Conseil électoral des listes des candidats appelés à concourir effectivement ainsi que le virement par l’Etat des financements publics dédiés à cet effet, certaines formations politiques travaillent depuis à rassembler des fonds.

« La collecte des moyens logistiques, matériels et financiers se fait de manière endogène car les déplacements, de village en village, de ville en ville, requièrent des moyens adéquats», souligne le Pr Jacques Fame Ndongo, secrétaire à la communication du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC).

Pour l’Union nationale pour la démocratie et le progrès (UNDP), ce n’est pas un hasard si ce parti présente des candidats dans toutes les dix régions. « Les sénatoriales sont une élection que nous avons préparée et l’UNDP a les ressources humaines et financières nécessaires pour aller à ce scrutin», indique Maidadi Saidou, membre du Bureau politique de ce parti. Certains partis politiques attendent les financements publics.

Côté Elecam, dans une interview tél&ea...

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