« Le réflexe de l’implication des femmes est désormais un acquis »

  Pr. Justine Diffo, Coordonnatrice du Réseau More Women in Politics.

De 2011 à 2018, qu’est-ce qui a changé chez la femme camerounaise au plan politique?

Il faut d’abord noter la démystification du débat sur le genre et qui plus est, sur la parité. Le candidat à la présidentielle de 2011 inscrit « la parité » dans sa profession de foi pour la première fois. Ensuite, l’institutionnalisation de l’approche genre à travers son inscription dans le Code électoral de 2012, la validation du Document de politique nationale en matière de genre. Avec ces textes, le réflexe de l’implication des femmes est désormais un acquis à consolider.

Si le minimum de 30% a été atteint à l’Assemblée nationale, que faut-il faire pour qu’on fasse davantage confiance aux femmes au Sénat par exemple ?

Pour l’instant, notre prière est que le président de la République, champion de la parité (profession de foi de 2011), nomme au moins une femme par région sur la liste des 30 sénateurs qu’il a le pouvoir discrétionnaire de désigner pour compléter la liste des 70 sénateurs élus.

Les différentes statistiques d’Elecam montrent que les femmes s’inscrivent moins sur les listes électorales par rapport aux hommes. Que faites-vous pour que cela change et comment peut-on amener la femme à oser s’intéresser à la politique ?

Nous intensifions la sensibilisation à travers l’éducation à la citoyenneté active dans les associatio...

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