Place au travail

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Après l’euphorie qui a suivi leur nomination le 2 mars 2018, les nouveaux membres du gouvernement et ceux qui changent de portefeuille n’auront pas à observer longtemps avant de passer à l’action. Au lendemain de leur installation, point n’est besoin de rappeler l’urgence des problèmes à résoudre, au moment où le « septennat des Grandes Réalisations » du chef de l’Etat tire à sa fin.

A l’heure du bilan, il faudra bien rendre compte au peuple souverain de ce qui a été fait au cours des dernières années. Dans cette perspective, les nouveaux ministres, ceux qui ont été mutés ainsi que ceux qui ont été maintenus à leurs postes respectifs, tous investis de la confiance présidentielle, doivent  mouiller le maillot pour boucler les projets, faire avancer les réformes en cours et lancer de nouveaux chantiers là où c’est prévu.

Les projecteurs sont incontestablement braqués sur le tout nouveau ministère de la Décentralisation et du Développement local qui cristallise manifestement toutes les attentions.  Dans son rôle pionnier, le premier chef de ce département ministériel doit  trouver la meilleure formule pour donner un coup d’accélérateur au processus de décentralisation en brisant les multiples résistances bien connues.

En tout cas, les populations à la base jugeront l’efficacité de son action à l’aune de la capacité de leurs communes à résoudre leurs problèmes quotidiens, sans plus attendre une quelconque décision qui devrait être prise par le pouvoir central.

Au ministère de l’Administration territoriale, le défi le plus visible est sans doute le maintien de l’ordre public dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest en proie à de fortes secousses au plan socio-politique. Ici, il faut réussir avec tact à restaurer l’autorité de l’Etat et à préserver l’indivisibilité du Cameroun, en mettant à contribution tous les moyens régaliens qui existent.

Au ministère de l’Eau et de l’Energie, deux sujets de préoccupation dominent. La mise en service des barrages hydroélectriques en construction pour augmenter sans délai l’offre énergétique aux entreprises et préparer l’entrée du pays dans l’ère industrielle. Pour y parvenir, il faut au préalable régler le problème des lignes de transport.

Deuxième challenge, opérer l’absorption harmonieuse de la CDE par CAMWATER au plus tard en fin avril, afin que les consommateurs, en milieu urbain et périurbain, ressentent les bienfaits de la reconfiguration du secteur public de la production, du transport et de la distribution de l’eau potable après la fin de la con...

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