Jullen Serge Abouem, Président de la Fédération camerounaise de volley-ball.
Quatre équipes participent au championnat d’Afrique féminin des clubs de volley-ball au Caire en Egypte. Comment est-on arrivé à cette grande première ?
J’ai été surpris par l’accord du ministre des Sports, Bidoung Mkpatt. Mais en réalité, après un petit recul, cet accord va en droite ligne avec la feuille de route du ministre qui met un accent sur la formation. Et lorsque vous voyez les équipes qui ont fait le déplacement, vous remarquez qu’il y a deux équipes présentant une moyenne d’âge autour de 19 ans. C’est notamment Nyong-et-Kelle Volley-ball et Bafia Volley-ball Evolution qui n’ont pourtant rien gagné l’année passée. Je crois que le ministre a voulu encourager les enfants qui viennent pour la plupart des écoles de volley que nous avons mises sur pied depuis cinq ans. Cela traduit aussi certainement la volonté des pouvoirs publics d’accompagner la jeunesse dans son épanouissement sportif.
Au regard de ce déploiement camerounais, peut-on s’attendre à une place au podium ?
Pour être franc, ce sera difficile. Nos forces sont segmentées par rapport aux autres équipes qui comptent parfois 90% de leur équipe nationale. Le plus important pour nous sera de suivre un ensemble de jeunes joueuses qui devraient intégrer l’équipe nationale dans deux ou trois ans, de manière à créer de nouvelles ressources au niveau de l’équipe nationale féminine où...
Cet article complet est réservé aux abonnés
Déjà abonné ? Identifiez-vous >
Accédez en illimité à Cameroon Tribune Digital à partir de 26250 FCFA
Je M'abonne1 minute suffit pour vous abonner à Cameroon Tribune Digital !
- Votre numéro spécial cameroon-tribune en version numérique
- Des encarts
- Des appels d'offres exclusives
- D'avant-première (accès 24h avant la publication)
- Des éditions consultables sur tous supports (smartphone, tablettes, PC)
Commentaires