Un atelier y afférent et dédié aux personnels des différentes administrations s’est tenu mardi dernier à Yaoundé.
Au titre de l’exercice 2018, 4547 activités et projets sont programmés. Parmi eux, 2910 projets de fonctionnement maturés à 51.62% et 1637 autres d’investissement maturés à 63.9%. Soit un taux global de maturité de 55.55%.
Ce faible taux de maturation pour ces projets inscrits dans le Budget d’investissement public (BIP) 2018 et ceux montés dans les années antérieures est dû à plusieurs facteurs.
Il s’agit de l’insuffisance des compétences en matière de gestion des projets au sein des administrations, de la faible appropriation du processus de montage et de maturation des projets et de l’insuffisance des moyens matériels et financiers dédiés à la maturation des projets.
Un constat indique que les administrations déclenchent et clôturent le processus de maturation de leurs projets seulement lors de la phase d’élaboration des cadres de dépenses à moyen terme.
Pourtant, cette pratique ne permet pas toujours de disposer des projets suffisamment matures à inscrire au Bip et par conséquent à garantir leur succès. L’on note que le faible niveau de préparation des projets conduit souvent à la sous consommation du BIP, à l’abandon des chantiers, la multiplication des avenants et la prolifération des rallonges de délais.
Pour inverser la tendance, le ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat...
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