Maladies rénales: les femmes plus exposées

 La célébration jeudi dernier de l’édition 2018 a suffisamment démontré cette réalité.

La Journée mondiale des reins se commémore chaque deuxième jeudi du mois de mars. Cette année, cela a coïncidé avec la célébration de la Journée internationale de la femme. Ce qui a impacte de le thème : « Femmes et santé des reins ».

Il était question d’attirer l’attention sur la spécificité des maladies rénales chez la femme. Le rein joue le rôle du filtre dans l’organisme. Il peut être attaqué par plusieurs maladies.

Il y en a qui sont facilement traitées comme les infections. Un choc rénal dû à la prise d’un médicament peut se guérir rapidement quand on traite la cause. Mais une maladie de rein qui n’est pas diagnostiquée à temps peut détruire l’organe et conduire à l’insuffisance rénale, la forme de la maladie la plus redoutée.

Les spécialistes font remarquer que les maladies des reins sont plus fréquentes chez la femme que chez l’homme : 14% contre 12%. L’anatomie de la femme l’expose aux risques.

A côté des facteurs de risque commun comme les hépatites, le vih, le diabète, l’hypertension, les filaires, les femmes ont d’autres facteurs comme les complications de grossesse (éclampsie, saignements, avortement). 23,8% des complications de la grossesse conduisent à l’insuffisance rénale aigüe.

Autre facteur : l’infection urinaire. L’urètre de la femme est plus court par rapport à celui de l’homme. De ce fait, l’infection urinaire est plus fréquente chez elle que chez l’homme et l’expose davantage à l’insuffisance rénale. Une femme enceinte souffrant d’insuffisance rénale risque de perdre sa vie en même temps qu’elle compromet celle de l’enfant.

A la période de ménopause, le risque de développer la maladie rénale est plus grand encor...

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