Les propositions faites

 Les structures impliquées dans les opérations d’exportation ont des actions précises à mener.

1- La Douane
Autoriser l’embarquement, sans scanning, de tous les conteneurs entrés au terminal avant le 1er décembre 2017 avec le quitus Sydonia ; autoriser les lignes maritimes à embarquer prioritairement tous les conteneurs avec quitus Sydonia présents au terminal, même sans Bon à embarquer (Bae). Mais les connaissements ne seront délivrés à ces chargeurs que sur présentation ultérieure du Bae. Informer les exportateurs qu’ils ont un délai de sept jours francs pour procéder à l’embarquement ou au retrait des conteneurs ayant séjourné plus de 90 jours au terminal – faute de quoi, ceux-ci seront soumis à la vente aux enchères publiques. La douane doit aussi conduire à son terme, en urgence, la dématérialisation du Bae-douane.

2- La Société générale de surveillance (Sgs)
La Sgs s’est engagée à mettre à la disposition de la douane, en temps réel, des images de scanning.

3- Douala International Terminal (Dit)
Dit a été instruite de prendre en location 12 tracteurs-remorques, en attendant la livraison, d’ici mi-mars 2018, d’engins dont la commande a été prescrite par l’autorité portuaire pour améliorer les opérations de transfert de conteneurs. Dit doit aussi mettre un terme à la pratique des quotas d’entrée à l’export ; rendre permanemment opérationnels l’ensemble de ses équipements de quai et de parc ; respecter les cadences contractuelles (20 mouvements / heure / portique) ; transmettre immédiatement aux chargeurs la liste des conteneurs déjà au terminal sans le quitus Sydonia, afin qu’ils puissent prendre des dispositions pour achever les procédures d’exportation, etc.

4- La Société d’exploitation des Parcs &a...