Grand prix cycliste Chantal Biya: la compétition prend de l’envergure

Même si la victoire finale a échappé aux Camerounais, la course a encore gagné en notoriété. 

Sur le plan sportif, après 578km répartis en quatre étapes, la 16e édition du Grand prix international cycliste Chantal Biya a été relevée. Hormis le déroulement de la dernière étape entre Sangmélima et Yaoundé, où Martial Roman, le coureur de la sélection Auvergne Rhône-Alpes a conservé son maillot jaune, la tunique du premier au classement individuel au temps a toujours changé. L’Ivoirien Cissé Issiaka et le Suisse Dimitri Bussard l’ont aussi porté. Les quatre étapes ont également eu des lauréats différents : Cissé Issiaka, Martial Roman, Soufiane Sahbaoui (Maroc) et Jean Bosco Nsengimana (Rwanda). L’allure de la course a connu des pics comme lors de la 1ère étape entre Yaoundé et Bafia, où Cissé Issiaka est arrivé une vingtaine de minutes avant les prévisions des organisateurs. 
La seule ombre au tableau vient des Camerounais à qui le maillot jaune a, une nouvelle fois, échappé comme c’est le cas depuis 2013 et la victoire d’Yves Ngué Ngock. Les cyclistes locaux n’ont du reste pas remporté de victoire d’étape. Pour d’aucuns, certaines équipes invitées étaient clairement au-dessus des Camerounais qui manquent de compétitions. Pour d’autres, l’absence de Jérémie Nzeke et celle de Damien Tekou pourraient avoir été handicapantes. « Hervé Raoul Mba avait peut-être une équipe un peu plus faible que d’habitude, mais Clovis Kamsong Abossolo lui a donné un gros coup de main », pense Jean-Pierre Coppenolle, le commissaire de l’Union cycliste internationale (UCI). Mais pour Dieudonné Ntep, l’entraîneur national, « C’est un non évènement. Je ne vois pas pourquoi on parlerait de leur absence. Lorsqu’un coureur est sanctionné par son club, nous ne pouvons pas le prendre dans l’équipe nationale. Nous avions les meilleurs coureurs disponibles. ». Hervé Raoul Mba s&rsq...

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