Nicole Okala Bilaï: ur les traces de son père

 Fille de sénateur, la candidate RDPC du Centre n’en a pas moins tracé son sillon avec un itinéraire particulier.

De la politique, on dira certainement qu’elle en a dans le sang. La native de Mbangassina, petite localité du département du Mbam-et-Kim dans la région du Centre, dont elle a d’ailleurs été maire de 2007 à 2013 n’y est pas arrivée par hasard.

Fille de Charles Okala, écrivain interprète, et ancien secrétaire général de l’Union socialiste camerounaise (USC) puis du Parti socialiste camerounais (PSC), sénateur en France de 1947 à 1955 et plusieurs fois ministre au Cameroun, elle a sans doute de qui tenir.

On peut donc comprendre qu’avec le retour du Cameroun au multipartisme dans les années 1990, celle qui était jusque-là militante du RDPC ressuscite l’USC, devenant ainsi la première femme à la tête d’un parti politique en 1991.

Quelques années plus tard, elle décide de la fusion de son parti avec l’Union nationale pour la démocratie et le progrès (UNDP). Elle en devient membre du Bureau politique et du Comité central.

Puis en 2001, cet ancien mannequin reconvertie dans l’administration de sociétés, qui a vu le jour en 1949, d&...