Corruption : un combat sans relâche

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Parmi les sujets majeurs de la communication présidentielle lors du conseil des ministres de jeudi dernier au Palais de l’Unité, l’intensification de la lutte contre la corruption et ses effets néfastes était en bonne place. Du déjà entendu, diraient certains  contempteurs impénitents, comme pour traduire une certaine lassitude devant un phénomène qui perdure malgré la volonté manifeste de lui tordre définitivement le cou. Chacun est libre d’avoir son opinion sur la question. Au fil des ans, Paul Biya est resté logique avec lui-même, convaincu que la bonne pédagogie réside dans l’art de la répétition. D’où le rappel à l’ordre incessant de ses proches collaborateurs comme du citoyen ordinaire afin que chacun à son niveau prenne à bras le corps ce combat sans relâche. Les membres du gouvernement, anciens ou nouveaux, doivent tout particulièrement, faire preuve de probité sans faille.

Il y a quelques années déjà, le chef de l’État avait fait cette déclaration mémorable : « Le détournement des fonds publics se fait au détriment de la communauté nationale. Il faut que cela cesse ». une injonction toujours d’actualité, car la menace est omniprésente,, malgré l’adoption des mesures dissuasives. Voilà pourquoi dans sa communication, Paul Biya a réitéré fermement ses instructions concernant l’utilisation rationnelle des ressources publiques, dans la perspective de la poursuite harmonieuse du programme conclu avec le Fonds monétaire international.

Il va de soi que la mise en œuvre du Plan d’urgence pour l’accélération de la croissance et des grandes réalisations attendues pour un Cameroun émergent, ne pourront pas avoir les effets escomptés sans une lutte acharnée contre toutes les formes d’atteinte à la fortune publique. Car si les ressources publiques continuent d’être siphonnées par le bas, cela ne peut que réduire et limiter les moyens d’intervention au profit du plus grand nombre.

ll faut certes reconnaitre que la lutte contre la corruption a connu une évolution certaine au Cameroun ces dernières années. L’Etat a considérablement renforcé l’arsenal institutionnel et judiciaire pour faire face à ce qui s’apparente à un monstre à têtes multiples. Tribunal criminel spécial (Tcs), Commissi...

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