Bulletin
Le rapatriement de 16000 migrants, naguère détenus en Libye, vers leurs pays d’origine s’intègre dans le processus initié par l’Union africaine (UA) et ses partenaires au lendemain du déclenchement du scandale de la vente aux enchères des esclaves.
On sait qu’à la suite de l’indignation suscitée par le reportage de la chaîne américaine CNN sur la vente aux enchères des migrants africains, l’UA avait réuni ses partenaires et s’était engagée à secourir ceux qui croupissent dans les centres de détention en Libye. Un groupe de travail avait également été mis sur pied lors du sommet Union africaine-Union européenne d’Abidjan en réponse à la situation critique des migrants bloqués en Libye, issus de l’Afrique et du Moyen-Orient et qui tentent de rejoindre l’Europe en traversant, à leurs risques et périls, la Mer Méditerranée. Ce groupe de travail est composé de l’UA, de l’Union européenne (UE), de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et du Haut commissariat de l’Organisation des nations unies pour les réfugiés (HCR).
Même si l’on dénombre encore 4000 à 5000 migrants dans les centres de détention en Libye, il y a lieu de reconnaître que le groupe de travail fait œuvre utile car le nombre de migrants rapatrié vers leurs pays d’origine, au cours des deux derniers mois, dépasse les prévisions. Il ne s’agit surtout pas de se contenter des acquis. Bien au contraire, il est question de maintenir...
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