Regard
Cela n’est pas passé inaperçu le 14 mars dernier en début d’après-midi, lorsque les réseaux sociaux ont été inondés d’un message-porté signé du ministre, secrétaire général de la présidence de la République, informant les membres du gouvernement de la tenue, le lendemain au Palais de l’Unité, d’un Conseil des ministres sous la présidence du président de la République.
Que dire ces derniers jours de ces autres messages-portés émanant des autorités policières portant notamment restriction de mouvements de certaines personnalités? Il s’agit là, hélas de faits qui tendent à se banaliser dans l’univers camerounais avec l’avènement des réseaux sociaux.
C’est devenu presque un jeu de la part des usagers qui se trouvent au contact de ces importants documents, dont certains sont frappés du sceau de la confidentialité, de les mettre sur la place publique, grâce à un simple clic sur un téléphone portable. Parfois juste pour « s’amuser » ou simplement démontrer à ses correspondants que l’on n’est peut-être pas « n’importe qui ».
Quand il ne s’agit pas de chercher à nuire. Ces faits sont devenus tellement graves que le Premier ministre, chef du gouvernement a cru nécessaire de tirer la sonnette d’alarme pour que cessent ces pratiques peu orthodoxes qui, si elles contribuent à donner une image de légèreté de l’administration publique, peuvent malheureusement aussi mettre en péril la sécurité, voire l’intégrité du territoire national, dès lors que certains des documents mis sur la place publique, peuvent toucher à la sécurité et aux intérêts vitaux de l’Etat.
La situation est d’autant plus inquiétante qu’un chef de département ministériel y est allé d’une mesure très simple vis-à-vis de tous les personnels de son ministère affectés à la gestion du courrier : interdiction d’accès au sein du ministère avec un té...
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