Pâques chez les protestants: l’inquiétude et la peur vaincues

A la paroisse EEC de Nlongkak, la révérende Abestine Mémiafo a axé sa prédication hier sur la symbolique de la pierre roulée au tombeau.

Le texte de la prédication de Pâques, à l’Eglise évangélique du Cameroun, paroisse de Nlongkak-Yaoundé était basé sur l’évangile de Jean 16 : 1-8. En chemin vers le sépulcre, les trois femmes, témoins de la résurrection, se demandaient qui leur roulerait la grosse pierre pour qu’elles embaument le crucifié d’aromates.

A cette inquiétude s’ajoute la réalité du tombeau vide qui provoque l’épouvante, traumatisant davantage ces dames encore choquées par le châtiment infligé à leur fils. Pour le pasteur, la croix abandonnée, la pierre roulée, le tombeau vide, le linceul trainant au sol, sont les vestiges d’une vie pleinement accomplie pour sauver l’humanité.

Malgré la peur, les trois femmes sont allées jusqu’au bout de leur engagement. Moralité : dans la vie, des pierres aussi grosses que celle du tombeau de Jésus- Christ peuvent compromettre les projets, la santé, la vie au foyer, au travail. Il faut rester persévérant parce que, Dieu, quand on croit en lui, demeure en toute circonstance, maître de la situation.

Les femmes ne savaient pas qu’elles trouveront cet obstacle levé. La pierre roulée, pour la révérende Abestine Mémiafo, est synonyme d’un nouveau départ. Dans le cas des femmes citées dans l...

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