Sénat: la première législature au scanner

Le bilan des cinq premières années de cette chambre indique des attentes fortes.

Ainsi donc le rideau s’est refermé samedi sur la première session ordinaire de l’année législative 2018 et par ricochet sur la première législature du Sénat, qui a commencé par sa session de plein droit le 14 mai 2013. Cinq années, sans doute très peu dans la vie d’une institution, mais comment ne pas souligner que l’avènement du Sénat, seconde chambre du parlement était vivement attendu dans l’environnement politique national.

Exit les premiers balbutiements observés avec son avènement, dans un environnement où les Camerounais étaient jusque-là habitués à l’examen et l’adoption des textes de lois par la seule Assemblée nationale.

L’avènement du Sénat n’allait donc pas manquer de poser quelques difficultés, dont les moindres n’étant pas ceux de la préséance protocolaire avec l’autre institution parlementaire, sexagénaire. Des préoccupations qui ont bien fini par rentrer dans l’ordre.

Sur le bilan, tel que dressé samedi dernier à la clôture des travaux de la session ordinaire du mois de mars par le président de la chambre, Marcel Niat Njifenji, le Sénat affiche 96 projets de lois examinés et adoptés, dont quatre à son initiative.

Quid de la mission de représentation des collectivités territoriales décentralisées qui est reconnue au Sénat par la Constitution camerounaise ? Si des membres de la chambre, individuellement ou en groupes comme ce fut le cas dans la région du Centre et dans une moindre mesure dans le Littoral, ont essayé d’accompagner les communes de ...

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