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La confirmation, aujourd’hui, de la nomination d’Aristide Gomez au poste de Premier ministre bissau-guinéen est une suite logique du consensus de samedi dernier. Aussi curieux que cela puisse paraître, la désignation du nouveau Premier ministre intervient moins de deux mois après celle de son prédécesseur Augusto Antonio Artur Da Silva.
On sait que la destitution de Domingos Simoes Pereira, le dirigeant du PAIGC (Parti africain pour l’indépendance de la Guinée-Bissau et du Cap vert) le parti au pouvoir, de son poste de Premier ministre avait plongé la Guinée-Bissau dans une crise politique qui durait depuis trois ans.
Si les prérogatives constitutionnelles permettent au président de la République de désigner un Premier ministre de son choix, les militants du parti au pouvoir ne comprenaient pas que le chef de l’Etat limoge le dirigeant d’un parti auquel il appartient lui-même et surtout qu’il ne puisse pas consulter cette formation politique pour nommer un nouveau chef du gouvernement. Puisqu’il revient au parti majoritaire de choisir un Premier ministre.
Il appartient ensuite au président de la République de confirmer ce choix. Ces préalables n’étant pas respectés par toutes les parties, la Guinée-Bissau a connu des moments difficiles notamment marqués par une tension entre le PAIGC et le chef de l’Etat. Face à la crise qui perdurait, la Communauté éco...
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