Bulletin
Le regroupement des dirigeants de la rébellion séléka dans la localité de Kanga Bandoro est inopportun et embarrassant. D’autant plus qu’il survient à la suite des affrontements ayant opposé des casques bleus et des forces armées centrafricaines aux groupes armés du quartier musulman de la capitale Bangui. Lesquels se sont soldés par 25 morts et plus d’une centaine de blessés.
En réalité, depuis la fin de la crise aiguë qui a secoué la République centrafricaine de 2013 à 2016, les principaux groupes armés peinent à se soumettre au programme Désarmement, démobilisation, réinsertion, (DDR). Tout a pourtant été fait pour intéresser les anciens rebelles à ce programme doté de moyens consistants.
Il leur été demandé de renoncer aux armes en s’adonnant notamment à l’agriculture. Beaucoup ont préféré la surenchère et le repli identitaire. Malheureusement, ces tares sont contreproductives.
Elles sont probablement à l’origine de la grave crise qui a secoué le pays après la chute du président François Bozizé en 2013 et la prise du pouvoir par la rébellion séléka. Les Centrafricains n’ont pas oublié que les extrémistes ont mis à profit cette crise regrettable pour opposer certaines communautés à d’autres. Ils n’ont pas perdu de vue non plus que ces ennemis de la paix ont multiplié des exactions qui ont failli entraîner...
Cet article complet est réservé aux abonnés
Déjà abonné ? Identifiez-vous >
Accédez en illimité à Cameroon Tribune Digital à partir de 26250 FCFA
Je M'abonne1 minute suffit pour vous abonner à Cameroon Tribune Digital !
- Votre numéro spécial cameroon-tribune en version numérique
- Des encarts
- Des appels d'offres exclusives
- D'avant-première (accès 24h avant la publication)
- Des éditions consultables sur tous supports (smartphone, tablettes, PC)
Reactions
De la meme catégorie
Expulsion des migrants vers le Rwanda : feu vert du parlement britannique
- 24 avril 2024 10:13
- 0 likes
Commentaires