Aviculture: on veut impliquer plus de jeunes

 Le sujet est au cœur de la 3e édition du Salon avicole international de Yaoundé ouverte hier.

«Aviculture, emploi, jeune ». Le thème choisi pour la 3e édition du Salon avicole international de Yaoundé (Savi) est fort évocateur quant à l’ambition que nourrit le secteur. Frappé de plein fouet par la grippe aviaire en 2016, avec comme corollaire la rareté de la volaille, les difficultés d’entrée des produits avicoles dans la région du Centre, l’augmentation des prix du poussin et de la provende, le secteur avicole est aujourd’hui en perte de vitesse.

Selon François Djonou, président de l’Interprofession avicole, la récente grippe aviaire a en effet entraîné des pertes énormes :

« Le secteur qui employait plus de 320 000 personnes en 2016, n’en compte plus que près de la moitié. Le Cheptel national des poules pondeuses et de poulet de chair est passé respectivement de 8 millions et 48 millions en 2016 à 3 millions et 25 millions en fin 2017 », a-t-il déploré. Il faut donc relancer la filière. Pour ce faire, la main d’œuvre jeune, capable de renforcer la production en volaille est donc sollicitée.

Les attentes placées dans le Savi sont nombreuses : mettre à niveau le secteur avicole, faciliter le transfert des nouvelles technologies et du savoir-faire, améliorer le standard de la qualité des productions avicoles, renforcer les liens entre les différents intervenants dans le secteur et drainer les investisseurs.

En ouvrant officiellement le Salon, le ministre de l’Elevage, des Pêches et des Industries animales (Minepia), le Dr Taïga a rappelé qu’il constitue une action de promotion destinée à ouvrir le marché camerounais aux nouvelles technologies développées dans le secteur de l’aviculture.

Le Savi joue au...

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