Une solution durable

Bulletin

La riposte du Burkina-faso  face à la sécheresse est à la mesure des dégâts causés par ce fléau.  La rareté des pluies et l’invasion des ravageurs sur les cultures ont provoqué un déficit céréalier de l’ordre de 477000 tonnes. Soit une baisse de 11 % par rapport à la campagne agricole écoulée.

Cet écart est préoccupant car 2,5 millions de personnes sont menacées de famine.   22 provinces sur les 45 que compte le « pays des hommes intègres » sont également en situation de déficit céréalier ainsi que l’attestent les chiffres fournis par le ministère burkinabè de l’Agriculture.

La filière du coton a aussi subi les répercussions de la sécheresse, puisque ce pays a perdu sa première place de premier producteur africain du coton au profit du Mali. Lequel est devenu le premier producteur africain du coton, sa principale culture de rente,  à l’issue de la campagne 2017-2018 avec une production record de 700.000 tonnes de l’avis du secrétaire exécutif de l’interprofession du coton, Tiniougou Sangaré et de la Compagnie malienne de développement des textiles (CMDT).

Certes, le Burkina-Faso a mobilisé plus de 80 milliards de francs, avec l’aide des partenaires, pour aider les personnes vulnérables et faciliter l’accès aux intrants et équipements agricoles, afin d’améliorer la production en saison sèche. Certes aussi, le soutien de l’Etat s’&eacut...

Reactions

Commentaires

    List is empty.

Laissez un Commentaire

De la meme catégorie