« Je place ce mandat sous le signe de la créativité et de l’innovation »

Roger Nkodo Dang, président réélu du Parlement panafricain (PAP)

Monsieur le président, peut-on parler aujourd’hui du couronnement d’une longue campagne et de nombreux efforts déployés pour arriver à ce résultat ?

On ne peut pas le dire ainsi. Il y a un certain nombre de facteurs. Vous me permettrez ainsi de rendre grâce à Dieu. Ensuite remercier sincèrement le président de la République du Cameroun, S.E. Paul Biya. Vous avez constaté que c’est l’un de ceux à qui j’ai adressé mes premiers mots juste après mon élection. Il a permis que ma candidature soit soumise. Il est allé au-delà en confiant cette candidature à certains de ses pairs du continent. Je pense au président congolais S.E. Denis Sassou Nguesso qui a eu en charge l’Afrique Centrale, au président sénégalais S.E. Macky Sall qui s’est occupé de l’Afrique de l’Ouest. Ces deux, au nom du président Paul Biya, se sont fortement déployés. C’est dire le respect et la considération qu’ils ont pour leur homologue camerounais. Ils m’ont ainsi permis de me rendre dans une trentaine de pays sur le continent. Je dois dire que c’est la première fois depuis que le Parlement panafricain a été mis sur pied en 2004 que nous vivons une élection aussi populaire. 53 pays membres de l’Union africaine ont pris part à l’élection. Vous avez pu constater qu’il s’est agi d’une élection particulièrement relevée. Si je peux dire aujourd’hui qu’il s’agit d’une victoire personnelle, mais je pense en premier au président Paul Biya qui y a cru et qui a tout fait pour que nous arrivions à ce résultat que l’on salue aujourd’hui et à ses deux homologues cités plus haut.

Une fois encore, vous me permettrez de saluer la diplomatie menée par le président de la République qui vient de briller dans un contexte particulier. Il s’agit de quoi particulièrement ?

Il vous souvient que l’année dernière, le Zimbabwé avait disputé le secrétariat général d’une organisation internationale, l’Union postale universelle, avec un Camerounais qui a remporté l’élection. Au niveau de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), notre pays avait posé une motion demandant la rotation au sein des instances dirigeantes de cette organisation. Le principe a été accepté. L’Egypte y a perdu sa place. Ces deux pays, il convient donc de le relever, sont arrivés ici en Afrique du Sud, avec une idée de revanche sur le Cameroun. Le fait que le principe de la rotation a été plusieurs posé ici n’est pas fortuit. D’où une élection fortement disputée et même tendue. L’élection du président le prouve. Sur 224 votants, il y a eu 224 suffrages valablement exprimés. Grâce à l’action diplomatique du président Paul Biya, à qui j’ai dédié cette victoire,...

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