Un nouveau tournant

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Alors que la crise de 2015 n’a pas encore été résorbée, les électeurs burundais se sont prononcés, hier, sur la révision constitutionnelle.
Les  observateurs se souviennent qu’en avril 2015, la décision du président de la République burundaise, Pierre Nkurunziza, de briguer un troisième mandat avait conduit le pays à une impasse. 

Les partisans du chef de l’Etat estimaient que ce mandat était légitime. Pour leur part, les opposants, réunis sous la bannière du Conseil  national pour le respect de l’accord d’Arusha pour la paix, la réconciliation et l’Etat de droit  (CNARED) pensaient le contraire.

Les deux camps s’étaient radicalisés et avaient privilégié les violences qui s’étaient soldées par 1200 morts et plus de 400.000 réfugiés selon la Cour pénale internationale (CPI).

De nombreux Burundais croient savoir que l’issue de la révision constitutionnelle ne fait l’ombre d’aucun doute  puisque le oui l’emporterait permettant au président Pierre Nkurunziza de solliciter un nouveau mandat en 2020, voire deux autres mandats supplémentaires. Si tel était le cas, la réforme constitutionnelle rendrait caduc l’accord signé en 2000 à Arusha en Tanzanie.

Lequel avait permis de mettre fin à 10 années  d’une guerre civile s’étant soldée par 300.000 morts entre 1993 et 2006. L’historique accord instaurait un syst&...

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