Recettes judiciaires: comment assurer une meilleure traçabilité

Le sujet était au centre d’un atelier de deux jours organisé mardi par le ministère de la Justice à l’intention des greffiers.

Il faut se référer à la Constitution du Cameroun pour comprendre, dans le préambule de notre Loi fondamentale, que la loi assure à tous les hommes, le droit de se faire rendre justice. Il est entendu que le corollaire de cette disposition est que la justice est un service gratuit.

Toutefois, et comme a tenu à le dire avant-hier, le secrétaire général du ministère de la Justice, Joseph Fonkwe Fongang, parlant au nom du ministre d’Etat, ministre de la Justice garde des Sceaux, à l’ouverture du séminaire de formation des greffiers en chef qui se tenait au Centre Congregatio Immaculati Cordis Maria de Mvolyé de Yaoundé, « la gratuité de la justice ne veut pas dire que le justiciable n’aura rien à débourser dans le cadre d’un procès ».

Il convient néanmoins de comprendre que, la gratuité de la justice signifie que les justiciables n’ont rien à payer aux juges pour se voir rendre justice, comme a poursuivi le secrétaire général du ministère de la Justice. « Les magistrats ne sont pas rémunérés par les justiciables, mais par l’Etat». Toutefois, peut-on parler du droit d’accès à la justice sans évoquer ce qu’elle coûte à ceux qui y sont confrontés ? Assurément non !

Ce qui revient tout dès lors à signaler que « la justice entraîne des frais plus ou moins importants en fonction de l’affaire à juger, sa nature et sa complexité », comme a tenu à le préciser Joseph Fonkwe Fongang.

Les travaux qui se tenaient sur le thème « la traçabilité des recettes judiciaires » visaient à sensibiliser les greffiers en chef sur la comptabilité des greffes qui, comme l’a souligné le re...

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