Mer agitée autour de la grande île

Depuis quelques années, ce pays est rentré dans une logique d’instabilité lors des pénales de transition au sommet de l’Etat.  

L’histoire des transitions agitées à Madagascar commence au lendemain de l’élection présidentielle du 16 décembre 2001. Marc Ravalomanana, alors maire de Tananarive, remporte le scrutin avec 53% des suffrages dès le premier tour face à Didier Ratsiraka, arrivé aux affaires en décembre 1996 en renversant Albert Zafy avec 50,71% des voix.

Mais, le président sortant qui digère mal sa défaite, prétend plutôt que les résultats s’établissent en fait à 46,44 % de voix pour ses adversaires et à 40,61 % pour lui-même. Selon lui, un deuxième tour s’impose. Malheureusement pour lui, les Malgaches sortent en masse pour soutenir Marc Ravalomanana.

Le 22 février 2002, après plusieurs semaines de troubles, Marc Ravalomanana se proclame président et nomme le 4 mars un gouvernement parallèle. Une sorte de cacophonie s’installe au sommet de l’Etat avec deux présidents malgaches qui se retrouvent le 17 avril 2002  à Dakar au Sénégal au sommet de l’Organisation de l’Unité africaine (OUA).

Au terme de moult négociations, les deux parviennent à un accord en vue d’une sortie de crise. Le 6 mai 2002, soit une semaine après la proclamation officielle de sa victoire, Marc Ravalomanana est investi comme nouveau président de la République. Mais, le séjour de ce dernier au pouvoir ne sera pas un long fleuve tranquille.

D’autant plus qu’il fera régulièrement face à une opposition hostile conduite par Andry Rajoelina, maire d'Antananarivo, qui a une forte capacité de mobilisation.
Destitué en février 2009 de son mandat d’édile de la capitale par le chef de l’Etat, Andry Rajoelina prend la tête d'une «Haute autorité de transition» et désigne Roindefo Monja comme Premier ministre. Madagascar rentre alors dans un cycle de violences sans précédent.

Les victimes se comptent ...

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