Salon Escale Bantoo:Hello conquistadora Karr

 L’artiste équato-guinéenne était l’incontestable star de l’ouverture de la 2e édition de Voix de FAME mercredi à Douala.

Adeline Tchouakak n’avait pas menti. Au mois d’avril dernier, alors que Tony Mefe, promoteur du Salon Escale Bantoo, annonçait la présence de Nelida Karr à la 2e édition de Voix de FAME du 23 au 26 mai 2018 à Douala, notre consœur du quotidien Le Messager nous conseillait avec enthousiasme – et beaucoup de termes laudateurs – d’écouter la jeune artiste équato-guinéenne, qu’elle avait pu admirer au Kolatier 2015 à Yaoundé.

Un vœu exaucé en live sur la scène de l’Institut Français du Cameroun, antenne de Douala, mercredi 23, date d’ouverture du Salon international des Voix de FAME et des musiques du monde. Nelida Karr, 28 ans, chanteuse, multi-instrumentiste, qui s’adresse au public en espagnol et en anglais de sa voix délicate.

Et quand elle se met à chanter… Le public est conquis. Une voix fêlée, ample, profonde, qui semble ne pas avoir de limites quand elle accroche les hauteurs. Un peu comme un Donny Hathaway. Des cris d’extase échappent d’ailleurs à quelques spectateurs.

Dans le même temps, Nelida se met au piano, « scate » avec sa guitare, retourne aux sources avec son ngoma, une harpe fang. Et attention, son jeu est bien plus que simplement « average ». On en oublierait presque le guitariste qui l’accompagne. Et côté rythmes, si elle reste dans un style plutôt épuré, plus porté sur l’écoute, sa musique est le reflet de ses influences, qu’on peut difficilement cantonner dans un genre.

Du jazz, du fado, des sonorités de la forêt équatoriale, de l’univers ouest-africain et même de la pampa sud-américaine. A la fin du show, beaucoup l’ont approchée pour savoir si elle n’avait pas apporté de CD dans ses bagages.
Et ce mercredi soir, on n’a pas seulement oublié le guitariste de Nelida Karr. Même le...

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