Santé et sécurité au travail: le capital humain en priorité

Le document cadre d’orientation de la lutte contre le VIH/sida 2018-2022 a été présenté hier lors de  7e session de la Commission nationale en charge de ce volet à Yaoundé.

Dans de nombreuses entreprises, le VIH/sida continue de décimer les travailleurs. D’après une étude menée en 2012 par le Bureau international du travail (BIT), toutes les 15 secondes, un travailleur meurt d’un accident ou d’une maladie lié au travail. Et chaque jour, 6 300 personnes meurent des causes suscitées.

Soit plus de 2,4 millions de morts par an. Cette situation du milieu du travail s’est compliquée ces dernières décennies avec l’apparition de nouveaux types de risques qui entrainent de nombreux décès dans le milieu professionnel.

Il s’agit entre autres du VIH, du Sida, de la drogue, de l’alcoolisme, du stress professionnel. A travers ces décès, les entreprises et administrations perdent leur main d’œuvre qualifiée et capital humain. Une situation qui met à mal l’outil de production et par ricochet ralentit la croissance et le développement.

En ce sens qu’il faut reprendre certaines formations des personnels à zéro, effectuer de nouveaux recrutements en vue de remplacer les employés décédés. « Le monde du travail est le plus touché par le VIH/sida. Nous sommes dans un contexte où les partenaires financiers de la lutte contre cette pandémie vont de plus en plus se retirer. Il est question que, chaque entreprise du monde de travail s’approprie la lutte, mobilise ses ressources financières pour que la lutte continue », a expliqué le Dr Bruno Eyoum Doualla, directeur de la santé et sécurité au travail au ministère du Travail et de la Sécurit&...

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