Respecter les engagements pris

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Les députés de l’opposition ont remué ciel et terre pour obtenir la  démission du président malgache, Hery Rajaonarimampianina.  Ils ne l’ont pas obtenue. Ils ne pouvaient pas l’obtenir pour une raison simple. On ne peut pas accuser le chef de l’Etat d’avoir manqué à son obligation de moyens dans l’installation de la haute cour de justice et exiger immédiatement sa démission.

De même, il n’est pas juste  de faire  porter au président de la République  la responsabilité des  décès survenus le 21 avril dernier et lui indiquer la porte de sortie. Tandis que la Haute cour constitutionnelle n’avait pas encore tranché. Alors que les causes des deux décès du 21 avril dernier n’avaient pas encore été élucidées.

Nul ne peut être juge et partie.  «  Il y a des millions de gens qui ont voté pour moi. Ce  serait vraiment trahir cette volonté du peuple malgache que de démissionner » avait alors répondu le président malgache à ses détracteurs. Il faut faire la différence entre l’essentiel et l’accessoire.

L’accessoire consistait à continuer à manifester pour obtenir la démission du chef de l’Etat. C’est désormais inutile puisque la Haute cour constitutionnelle a tranché. L’essentiel aujourd’hui, dans la Grande île, c’est de sortir de la crise issue du manquement à l’obligation de moyens dans l’installation de la haute cour de justice. Une crise amplifiée par la contestation bruyante des députés de l’opposition à la Place du 13 mai.

La communauté internationale en a pris la mesure en dépêchant ses émissaires Joaquim Chissano pour le compte de la Communauté de développement des Etats de l’Afrique australe (SADC), Abdoulaye Bathily et Ramtan...

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