Crise libyenne: retrouvailles à Paris
- By Paul BIYA
- 29 mai 2018 10:19
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Les différents acteurs de ce conflit ont rendez-vous ce mardi dans la capitale française pour créer des conditions de sortie de l’interminable guerre qui déchire le pays.
Read also : Conseil d’administration : Blaise Moussa aux commandesSous l’égide de l’Organisation des Nations unies (ONU) et à l’initiative du président français, Emmanuel Macron, Paris abrite ce mardi une conférence internationale sur la crise en Libye.
Read also : Barrage de Nachtigal : la sérénité de retourEn dehors du Premier ministre libyen, Fayez al-Sarraj, du maréchal Khalifa Haftar, d’Aguila Salah Issa, président de la Chambre des représentants et de Khaled Al-Mishri, président du conseil d’État, qui sont les principaux acteurs à cette crise, de nombreuses autres personnalités sont annoncées.
Read also : Elite One: Retrouvailles Canon -TonnerreNotamment Ghassan Salamé, chef de la Mission onusienne en Libye et Denis Sassou Nguesso, président du Congo et président du Comité de haut niveau de l’Union africaine (UA) sur la crise libyenne. L’Elysée a confirmé dans un communiqué la présence effective de ces différents acteurs à cette rencontre qui devrait aboutir à la signature d’un accord fixant le cadre d’un processus politique.
Read also : Formations dispensées à l’étranger; 17 faux diplômes, 23 rejetsLes représentants de dix-neuf pays impliqués dans ce conflit dont les Etats-Unis, la Chine, la Russie et la Turquie sont également annoncés.
Read also : Campagne cacaoculture 2020-2022: 4 millions de plants disponiblesDans son contenu, le texte à signer prévoit l’organisation d’élections législatives et présidentielle d’ici fin 2018, si possible, et l’évolution des institutions. L’objectif visé par cet accord de sortie de crise étant de mettre en place une Banque centrale et un seul Parlement.
Read also : Council Police: Decentralisation Minister Puts OrderMais rien n’est acquis d’avance au regard des divergences de vues qui prévalent entre différents acteurs. De son côté, l’Union africaine pose comme préalables à la tenue de toute élection, l’organisation d’une conférence de réconciliation, suivie d’un référendum sur un projet de Constitution. Condition sine qua non à tout scrutin apaisé.
Read also : Vaccin contre le Covid-19: Les éclairages du gouvernementCe qui pourrait repousser ces différentes échéances en 2019. Les acteurs internationaux, par contre, à l’instar de la France, souhaitent que ces élections se tiennent le plus tôt possible.
Read also : Lionnes indomptables: Les leçons d’une éliminationOr, comme le fait remarquer Jean-Claude Gakosso, ministre congolais des Affaires étrangères, «il faut tenir compte de la réalité sur le terrain. Parce que les élections sont sources de tension, il ne faudrait pas qu’elles viennent rajouter de la violence à la violence». Les faits sur le terrain semblent plutôt donner raison à l’UA.
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