Processus électoral: ça bouge

Chez les différents acteurs, les partis politiques notamment, c’est désormais le branle-bas en vue de faire face aux échéances à venir.

Il ne se passe plus de jour sans que des responsables des structures locales du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) n’annoncent des descentes sur le terrain. Celles-ci visent un principal objectif, la mobilisation des militants et sympathisants du parti pour les amener à s’inscrire sur les listes électorales avant la convocation du corps électoral. 2018, avait en effet annoncé le président de la République dans son message de fin d’année à ses compatriotes le 31 décembre dernier, est une importante année électorale.

La première élection enregistrée depuis le début - les élections sénatoriales organisées le 25 mars 2018 - concernait un collège électoral constitué uniquement des conseillers municipaux. Autant dire, pas tout le monde.

Or qu’il s’agisse de ces conseillers municipaux, des députés à l’Assemblée nationale et même du président de la République, les mandats renouvelés respectivement en 2013 et 2011 arrivent à leur terme cette année. Ce qui explique cette animation observée au sein de la principale formation de la scène politique camerounaise.

Toute convocation du corps électoral par le président de la République entraînera immédiatement l’arrêt du processus de révision des listes électorales lancé le 1er janvier de l’année en cours par Elections Cameroon (Elecam).

Le RDPC n’est pas seul sur ce terrain. « Il n’y a pas beaucoup de solutions en ce moment : il faut amener les citoyens à s’inscrire sur les listes électorales afin de ne pas être surpris par la convocation du corps électoral », répondait hier en mi-journée, le président régional du Social Democratic Front (SDF) pour le Centre. Emmanuel Ntonga indiquait d’ailleurs avoir abandonné ses bureaux du quartier Olezoa pour la journée d’hier afin de prêter main forte à ses ...

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