« Nos interventions ont montré leur efficacité »

 Dr Jean Bosco Elat Nfetam,  secrétaire permanent du Comité national de lutte contre le sida.

Des chiffres montrant des avancées certaines dans la lutte contre le VIH ont été dévoilés par le ministre de la Santé publique. Quelles  mesures ont été prises  pour y arriver?

C’est l’ensemble des mesures qui ont été décrites dans le précédent plan stratégique de lutte contre le sida embrassant la période 2014-2017. Ce sont entre autres, la prévention de nouvelles infections par voie sexuelle, avec la promotion de l’utilisation des préservatifs. C’est à peu près 37 millions de préservatifs qui ont été distribués en 2017. On fait de plus en plus la promotion de l’utilisation du préservatif dans les cas de rapports sexuels à risque. La deuxième chose, c’est la prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant. Dans ce cadre-là, on encourage des femmes enceintes à aller en consultation prénatale afin qu’en cas de séropositivité, la mère et l’enfant soient mis sous traitement. Autre chose, nous avons la promotion des comportements à moindre risque. Avec l’encouragement de l’abstinence pour ceux qui ne sont pas encore dans la vie sexuelle, et l’introduction  de l’enseignement du VIH dans les établissements scolaires. Nous n’oublions pas toutes les grandes campagnes organisées sous le haut patronage de la première dame, comme « Vacances sans sida ». Ces différents programmes ont quand même permis de limiter les infections, surtout la transmission sexuelle et puis la transmission de la mère à l’enfant. Nous avons également mis en place en collaboration avec le programme national de transfusion sanguine, un programme qui vise à transfuser du sang sécurisé.

Pour l’agenda 2018-2022 qu’est-ce qui sera fait pour baisser davantage le taux de prévalence ?

Les mêmes interventions vont continuer. Elles ont montré leur efficacité. Il s’agit parfois de passer à une échelle supérieure certaines interventions, en étendant les zones d’intervention. On a quand même identifié ce que nous appelons des groupes cibles pour lesquels le taux de nouvelles infections ne diminue pas au même rythme que celui de la population générale. Entre autres, les travailleurs de sexe, les hommes ayant des rapports sexuels avec les hommes, les transporteurs de longue distance. Pour les jeunes, nous allons de plus ...

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