Sécurité alimentaire dans le Septentrion et l’Est: la situation est acceptable

C’est ce qui ressort de la conférence de presse donnée mardi à Yaoundé par le ministre en charge de l’agriculture.

Selon le ministre de l’Agriculture et du Développement rural (Minader), Henri Eyebe Ayissi, la situation alimentaire est relativement acceptable pour la période courante (mars, avril et mai 2018) dans les 19 départements des quatre régions dites vulnérables du pays (Nord, Extrême-Nord, Adamaoua et Est).

Toutefois, a-t-il expliqué mardi alors qu’il communiquait sur le sujet en présence de quelques membres du gouvernement, le cadre harmonisé d’indentification des zones à risque d’insécurité alimentaire ayant analysé cette situation a tout de même relevé des tendances et des points de préoccupation nécessitant un suivi particulier.

Notamment une hausse de plus de 38% pour les prix des aliments de base, tels que le sorgho et le maïs dans les régions de l’Extrême-Nord, du Nord et de l’Est.

Il y a également la production animale qui est perturbée du fait des zones de pâturages dégradées et de points d’abreuvement insuffisants, une dégradation des  moyens d’existence des populations du fait de l’insécurité civile, des attaques de la secte Boko Haram et de la présence des déplacés internes et des refugiés nigérians et centrafricains.

L’on indique également que les productions végétales et halieutiques sont perturbées autour du lac Tchad, à cause de l’insécurité, la diminution de la force de travail devant faire face aux variations des crues et décrues du lac, la rareté des pluies et les poches de sécheresse.

Face à cette situation touchant à la vie des populations au quotidien, le gouvernement à travers le Minader, avec l’appui des partenaires techniques et financiers, a entrepris de suivre régulièrement l’état de la ...

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