Un devoir collectif

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Malgré les dispositions prises pour restaurer la paix sur toute l’étendue de la République centrafricaine, des poches d’insécurité persistent. Il suffit de relever que le 2 mai denier, une attaque contre l’église Fatima de Bangui, la capitale, s’est soldée par 16 morts  et 99 blessés.

Le 10 avril dernier, des tirs contre une base de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation de République centrafricaine (MINUSCA) à Bangui ont été enregistrés. 

Certes, les Forces armées centrafricaines (FACA) et les forces internationales de maintien de la paix ont riposté en lançant notamment une opération contre les groupes armés qui sèment le désordre dans la capitale et en interpellant un chef de la milice anti-balaka à Bria au centre du pays.

Il reste cependant que ces menaces permanentes sont dangereuses car elles rappellent le triste souvenir de la crise aiguë qui a ébranlé l’Etat centrafricain de 2013 à 2016.

Quelles que soient leurs motivations, les bandes armées qui entretiennent l’insécurité militent en faveur de leur propre échec. Elles devraient plutôt se soumettre au processus de Désarmement, démobilisation, réinsertion (DDR). 

Parce que dans leur immense majorité,  les Centrafricains ont choisi de rejeter la violence et la vengeance. On ne construit aucun pays dans la haine et l’horreur.

C’est à dessein que dès son accession à la magistrature suprême, le président de la Répu...

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