Maroua: de nouveaux éco-gardes sur le terrain

Mission assignée aux nouveaux officiers de police à compétence spéciale, traquer tous ceux qui détruisent  les richesses forestière et fauniques.

L’Extrême-Nord a une écologie fragile qui expose les essences forestières aux intempéries. Comme si cela ne suffisait pas, l’abattage anarchique des arbres constitue encore une réalité dans cette partie du pays que les experts en environnement appellent volontiers « porte d’entrée du désert » au Cameroun. Dans la même veine, le braconnage des espèces sauvages connaît des poches de résistance dans la quasi-totalité des départements de l’Extrême-Nord, plombant ainsi davantage le tourisme dans cette région. 
Paradoxalement, le personnel appelé à constater les infractions de ces délinquants qui, non seulement détruisent les espèces fauniques, mais ouvrent ainsi la barrière au désert et par ricochet aux changements climatiques est très insignifiant. Pour ne prendre que le cas du Diamaré, sur un effectif de 16 responsables œuvrant dans la protection de la faune et de la flore dans les cinq postes forestiers du département, jusqu’à un passé récent, Jean Nyemeg, le délégué était l’unique personne habilitée à dresser un procès-verbal de constatation d’une infraction ; ses deux autres collaborateurs qui, eux aussi sont dépositaires de ce pouvoir venaient d’être affectés dans son unité de compétence.
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