Cemac: rebond de croissance attendu

L’inversion des tendances baissières de 2016 et 2017, relevée lors d’une réunion du secrétariat technique du Pref-Cemac hier à Douala.

La zone Cemac sortira sous peu de la spirale des taux de croissance négatifs enregistrés en 2016 et 2017 (-0,1%), dus pour l’essentiel à la crise économique consécutive au choc pétrolier de 2014, ainsi qu’aux crises humanitaire et sécuritaire.

Perspective évoquée hier, 4 septembre, à l’ouverture de la 8e réunion du secrétariat technique du Programme des Réformes économiques et financières de la Cemac (Pref-Cemac), qui s’étale jusqu’au 8 septembre à Douala.

Ainsi, un taux de croissance positif de 1,7% est prévu pour 2018, du fait du rebond de l’activité dans le secteur pétrolier de certains pays de la zone, et du dynamisme dans d’autres secteurs comme l’agriculture, les industries et services marchands.

Dans le mot d’ouverture du secrétaire permanent, le Pr. Michel-Cyr Djiena Wembou, une autre prévision a été présentée : des pressions inflationnistes contenues à moins de 2%, en dessous du seuil communautaire qui est de 3%.

Outre l’amélioration des termes de l’échange, ce redressement est également dû à la mise en oeuvre des réformes prévues dans le cadre du Pref-Cemac, et à la poursuite de la mise en oeuvre des programmes conclus par les pays avec le Fmi. La situation des finances publiques s’améliore également avec un solde budgétaire qui devrait être positif en 2018.

En liaison avec l’accroissement des ressources tirées de l’exploitation des hydrocarbures (suite à une remontée plus importante que prévu des prix du brut) ; et du maintien de la tendance baissière des dépenses budgétaires suite à des mesures de consolidation mises en place. « Mais des efforts de consolidation de ces acquis s’impos...

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