Nord-Ouest et Sud-Ouest: l’école doit se poursuivre

Le communiqué du gouvernement rendu public hier.

Le ministre de la Communication informe l’opinion publique nationale et internationale que des terroristes se réclamant de la mouvance sécessionniste, ont perpétré depuis le 1er septembre 2018, une série d’actes criminels visant manifestement à perturber le déroulement serein de la rentrée scolaire 2018-2019 dans certaines localités des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

C’est ainsi que dans la nuit du 1er au 2 septembre 2018, le directeur de l’école primaire de Bamali dans le département du Ngokétundja (région du Nord-Ouest) a été froidement assassiné. Le lundi 3 septembre 2018, six élèves du Presbyterian Girls Secondary School de la localité de Bafut dans le département de la Mezam (région du Nord- Ouest) ont été kidnappés en même temps que le principal dudit collège.

Le mardi 4 septembre 2018, aux environs de 14 heures, une dizaine d’individus a pris d’assaut le lycée de Melim dans la ville de Kumbo, département du Bui (région du Nord-Ouest) et vandalisé les bureaux du personnel administratif, causant la fuite des enseignants et des élèves présents dans l’enceinte du lycée. Le même jour, une attaque perpétrée contre le Collège St-Joseph à Sasse dans le département du Fako (région du Sud- Ouest) a été repoussée par les forces de défense.

Dans le même temps, l’économe du Government Technical College Roberta de Kumbo dans le département du Bui (région du Nord-Ouest), qui se rendait à son lieu de service, a été attaqué et ses effets emportés par les assaillants.

Aussitôt informé des enlèvements intervenus à Bafut, le chef de l’Etat, Son Excellence Paul Biya, a prescrit des mesures d’urgence, afin que les victimes de ces actes crapuleux soient retrouvées et remises en liberté. Les recherches menées par les forces de défense et de sécurité ont d’ores et déjà abouti à la libération de deux des élèves et du principal du Presbyterian Girls Secondary School, kidnappés le 03 septembre 2018 à Bafut. Il est à noter que le principal de cet établissement a subi de graves sévices corporels dont l’amputation de deux doigts et une affreuse mutilation du visage.

Les recherches se poursuivent toujours pour traquer les auteurs de ces différents forfaits, les appréhender et les mettre à la disposition de la justice. Le chef de l’Etat, Son Excellence Paul Biya condamne avec la plus grande fermeté ces atrocités et s’insurge contre ces graves violations portées au droit à l’éducation et à la vie.

Il s’agit d’actes terroristes barbares, qui caractérisent les ennemis de la République, ainsi que leurs soutiens et qui constituent des crimes imprescriptibles et qu’aucune cause ne saurait justifier. Le gouvernement de la République prend à témoin la communauté internationale et s’étonne du mutisme observé par les ONG internationales et les organismes de défense des droits de l’homme si prompts à stigmatiser les autorités camerounaises ainsi que nos forces de défense et de sécurité dans le combat qu’elles mènent pour le retour à la normale dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

Le gouvernement de la République interpelle la classe politique nationale, les leaders d’opinion de tous bords, la société civile ainsi que les autorités religieuses et traditionnelles, pour une condamnation sans détour et un engagement clair et ferme contre l’idéologie sécessionniste et le recours à la violence aveugle dirigée sur les populations innocentes et les forces de défense et de sécurité. Le président de la République réitère au gouvernement l&r...

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