Trafic illicite des biens culturels: le Minac au front

Le ministère des Arts et de la Culture et l’Unesco forment les acteurs culturels pour une lutte efficace contre ce fléau qui spolie une bonne partie du patrimoine national.

« A problème global, réponse globale ». Véritables passoires d’objets d’art, les aéroports et les frontières sont confrontés en permanence au trafic illicite des biens culturels. Malheureusement, les acteurs de terrain n’ont pas toujours les clés pour arriver à bout de ce fléau. Fréquemment, des objets artisanaux sont saisis à la place des objets d’art.

Pour lever toute ambiguïté sur l’authenticité de ces objets et trouver des mesures efficaces afin de  protéger ces objets patrimoniaux, le ministère des Arts et de la Culture a décidé de prendre le taureau par les cornes. En étroite collaboration avec le Bureau régional multisectoriel de l’Unesco pour l’Afrique centrale, le Minac a organisé de lundi à mardi, au Musée national à Yaoundé, un atelier de trois jours sur le trafic illicite des biens culturels en Afrique centrale.

Ce d’autant plus que d’après Narcisse Mouelle Kombi, ministre des Arts et de la Culture, des milliers d’objets d’art vendus illicitement sont stockés dans les réserves des musées occidentaux. 

Trois jours durant, les hommes de terrain seront outillés dans la distinction des objets authentiques et de ceux qui ne le sont pas pour différencier l’œuvre d’art d’un objet artisanal. Mais aussi, sur la connaissance des institution...

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