Politique et diplomatie: promesses tenues

De profondes mutations ont été apportées, conformément aux engagements du président de la République.

«L’Assemblée nationale sera bientôt épaulée par le Sénat. Le pouvoir législatif sera alors exercé par un Parlement complet où les collectivités territoriales décentralisées serontelles aussi, représentées… Le processus de décentralisation qui se poursuit de façon satisfaisante, sera mené à son terme avec un transfert complet des compétences… Il nous faudra également installer le Conseil constitutionnel qui est un organe essentiel pour le fonctionnement de nos institutions… ». Ainsi s’exprimait le président de la République le 3 novembre 2011 à l’Assemblée nationale.

Paul Biya, réélu à l’issue de la présidentielle du 9 octobre de la même année, venait alors de prêter serment devant les élus de la Nation, les membres de la Cour suprême, qui exerçait jusque-là les attributions dévolues au Conseil constitutionnel. Sept ans plus tard, l’on pourrait simplement dire : pari tenu. Malgré un environnement qui n’aura pas toujours été facile, le président de la République a respecté ses engagements.

En effet, au moment où il prend ces engagements devant ses compatriotes, nul ne peut encore prévoir des événements comme les menaces sur l’intégrité territoriale de notre pays, marquées notamment par les attaques de la secte terroristes Boko Haram dans l’Extrême-Nord, les incursions de bandes armées venues de la République centrafricaine voisine et la situation qui prévaut actuellement dans les régions du Nord- Ouest et du Sud-Ouest. Le 14 avril 2013, le collège électoral composé de conseillers municipaux procédait à l’élection du premier Sénat du Cameroun.

L’entrée en activités de cette institution le 14 mai de la même année, dans le cadre de l’ouverture de la session ordinaire de plein droit, venait alors traduire la volonté du président de la République de voir les collectivités territoriales décentralisées représentées au sein du parlement qui devenait bicaméral. Implémenté depuis janvier 2010, la décentralisation atteignait en 2015 la fin de la phase des transferts dits de première génération.

Sensible à la volonté exprimée par ses compatriotes d’être toujours plus impliqués dans la gestion des affaires locales, Paul Biya appelait le gouvernement, dans son message de fin d’année le 31 décembre 2017, à accélérer le processus. Moins de trois mois plus tard, un département ministériel entièrement dédié à mettre en pratique cette volonté voyait le jour.

Le 7 février 2018, alors que la majorité de ses compatriotes avait déjà l’esprit tourné vers la célébration de la 52e fête nationale de la Jeunesse, deux décrets du président de la République nommaient les membres et le préside...

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