Bini à Warak: l’espoir du septentrion

D’une capacité de production de 75MW, le barrage en construction viendra suppléer celui de Lagdo qui fait face à une demande d’électricité sans cesse croissance dans le grand Nord.

Dans les mois à venir, les coupures d’électricité ne seront plus qu’un lointain souvenir dans les régions septentrionales du Cameroun. Le barrage hydroélectrique en construction sur le fleuve Bini à Warak dans la région de l’Adamaoua, va renforcer la capacité de production d’énergie électrique dans cette partie du pays. En effet, la production de 72 MW du barrage de Lagdo sur la Bénoué dont le réservoir subit régulièrement les affres de la saison sèche ne suffit plus à satisfaire les besoins des trois régions.

La construction de ce barrage est une solution apportée par le gouvernement pour faciliter l’accès des populations aux services énergétiques de façon permanente. Il convient de rappeler que ce projet d’aménagement hydroélectrique sur le réseau interconnecté Nord constitue l’un des projets envisagés dans le cadre du plan de développement du secteur de l’électricité à l’horizon 2030.

Pour financer ce projet, le gouvernement camerounais a obtenu un prêt d’un montant de 182 milliards de francs Cfa auprès de l’international and Commercial Bank of China (ICBC). Par ailleurs, la construction et l’exploitation de cet aménagement hydroélectrique qui ont été confiées à l’entreprise Sinohydro, filiale de la société publique chinoise Power China International, doit générer plus de 2 000 emplois directs. Après le lancement des travaux de construction en janvier 2016, des visites officielles se succèdent à bon rythme sur le site.

La dernière en date est celle du ministre de l’Eau et de l’Energie le 9 novembre 2017. Il avait ainsi précisé qu’il s’agissait là de l’attente du président de la République. Bien avant cette visite du ministre, le gouverneur de la région de l’Adamaoua, Kildadi Taguiéké Boukar s&rs...

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