Hôpital gynéco-obstétrique et pédiatrique de Yaoundé: les médecins chinois formellement intégrés

Dans la nouvelle organisation, le corps médical chinois fait désormais partie du personnel de cette formation sanitaire.

Un vent nouveau souffle depuis le 20 septembre dernier sur l’Hôpital gynéco-obstétrique et pédiatrique de Yaoundé (HGOPY) avec la nouvelle organisation décidée par le président de la République, Paul Biya. Dans cette nouvelle restructuration, cet hôpital qui, dans ses dispositions générales depuis 2001, n'était qu'un établissement public administratif, doté de la personnalité juridique et de l’autonomie financière devient un établissement public à caractère hospitalier. Celuici est également doté de la personnalité juridique et de l’autonomie financière. En plus de ses missions quotidiennes, HGOPY s’est vu ajouter une autre corde à son arc : celle de la  promotion de la coopération et de la recherche en matière de santé.

En ce qui concerne le personnel, la partie chinoise n’en faisait pas partie intégrante. Avec le nouveau décret, peuvent faire partie du personnel, celui recruté par l’hôpital, les fonctionnaires en détachement, les agents de l’Etat relevant du code du travail et mis à la disposition de l’hôpital et les coopérants. « Cette dernière catégorie fait partie entièrement de l’hôpital. Ce n’est plus comme avant », indique un responsable. Il est précisé que l’acte de nomination du directeur général et du directeur général adjoint, ne leur confère pas la qualité d’employé de l’hôpital, à moins d’être préalablement dans une relation contractuelle avec ledit établissement. Parlant des dispositions financières, le ministre de la Santé publique a un droit de regard sur la structure tout comme son homologue des Finances et des audits indépendants demandés par le Consei...

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