Logements estudiantins: le casse-tête des cop’s

De nombreux étudiants venant d’horizons divers sillonnent les environs du campus de Yaoundé I à la recherche d’un habitat.

’est un parcours de combattant que vient d’effectuer Romuald Mballa à « Bonamoussadi », quartier populeux abritant plusieurs mini-cités et jouxtant le campus de l’Université de Yaoundé I. Le jeune bachelier a sillonné pendant plusieurs heures tous les coins et recoins de ce secteur mercredi dernier.

Nouvellement inscrit à la Faculté des arts, lettres et sciences humaines (FALSH), il n’a toujours pas trouvé un toit correspondant à sa bourse. Pour le jeune étudiant qui  vient de Mbalmayo, l’euphorie d’entrer à l’université vient de céder place à l’amertume.

« C’est vraiment pénible. Cela fait déjà deux semaines que je cherche une chambre et jusqu’ici je n’ai rien trouvé. Les propriétaires des mini-cités me demandent de payer un an de loyer avec des prix qui varient entre 10 000 et 25 000 F. Et, je ne dispose que de 80 000 F pour trouver un logement décent pour cette période », affirme-t-il.

Autre lieu cette fois, à la cité universitaire, c’est comme un coup de massue que vient d’essuyer Marthe T. L’étudiante de 22 ans ne fera pas partie des effectifs des locataires de cette cité. Pour cause : le dépôt tardif de son dossier. Le délai a expiré la veille.

« C’est très dur. J’espérais vraiment avoir une chambre ici surtout que les prix sont abordables et voilà, j’avais oublié la date limite du dépôt des dossiers. Je serai obligée de me serrer chez mon oncle qui réside au quartier Etoudi. Sans oublier que les coûts de transport seront élevés puisque ce quartier est loin du campus », déploret-elle.

En effet, chaque rentrée académique, de milliers d’étudiants sont confrontés à la difficile équation du logement. Et pour fa...

Reactions

Commentaires

    List is empty.

Laissez un Commentaire

De la meme catégorie