Présidentielle au Sénégal: la chasse aux parrainages

Chacun des 136 prétendants a jusqu’au 27 décembre prochain pour réunir au moins 53 000 signatures et verser une caution de 30 millions de F.

Lancée le 27 août dernier, l’opération de collecte des parrainages pour la présidentielle du 24 février 2019 fait courir les prétendants au fauteuil présidentiel. Loin de constituer un handicap pour les postulants, elle suscite plutôt un vif intérêt auprès des candidats. Pas moins de 136 postulants sont en quête d’au moins 53 000 parrainages exigibles.

Parmi eux, des personnalités bien connues, moins connues et des anonymes parcourent le pays à l’effet de réunir ces milliers de signatures. Le président sortant, Macky Sall, les opposants « traditionnels » comme Karim Wade, Khalifa Sall ou Ousmane Sonko, les anciens Premiers ministres Idrissa Seck, Cheikh Hadjibou Soumaré et Abdoul Mbaye, et bien d’autres aspirants sont à l’assaut des quatorze régions du Sénégal. Au cours de ce périple, chaque candidat doit pou voir identifier son parrain à la fois par son numéro de carte d’électeur et celui de la nouvelle carte biométrique. En clair, les anciennes cartes d’identité ne sont plus valides.

Au sein de la scène politique sénégalaise, ce nombre élevé de candidatures ne semble pas être pris au sérieux. Pour l’ancien bâtonnier Mame Adama Gaye, candidat du mouvement Sénégal Bou Bess créé en 2018, «certaines candidatures visent uniquement à créer une dispersion des voix. P...

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