Filière anacarde: les pistes de la relance

Les résultats d’une étude relative au développement des chaines de valeurs de cette culture à fort potentiel socio-économique présentés hier à Yaoundé.

En quête d’une diversification du secteur agricole, le Cameroun, à travers le ministère de l’Agriculture et du Développement rural (Minader), a récemment manifesté l’ambition de s’intéresser à la filière anacarde. Car, malgré un potentiel estimé à des millions d’hectares, le Cameroun n’a qu’une production annuelle de 108 tonnes d’anacarde ou noix de cajou. Pourtant, l’amende et la pomme qui en sortent sont très prisées pour la consommation directe et même pour l’industrie cosmétique et la pâtisserie.

Dans cette démarche, le pays bénéficie de l’appui de la coopération allemande qui envisage d’accompagner le développement de la filière au Cameroun, à travers un co-financement du 11e Fonds européen de développement (FED) /Secrétariat Afrique Caraïbes-Pacifique. Le comité de développement du cajou, placé sous la présidence du secrétaire général du Minader, a par la suite été mis sur pied.

Au cours d’un atelier tenu hier à Yaoundé sous la supervision de Nicole Mbamzock, secrétaire de ladite commission et d’Andrea Bahm, directrice du Programme d’appui au développement rural (Pader) de la Giz, l’instance a rendu sa copie. Le temps d’une journée, l’expert de la Giz a présenté aux participants les différentes étapes du processus de formulation de la stratégie de développement de la filière, de son diagnostic et le document de stratégie. Il en ressort qu’il existe des options stratégiques propices au bon développement des chaînes de valeurs...

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