Une élection inclusive

Elecam, administration publique, partis politiques, société civile ont mutualisé leurs efforts pour conduire un processus électoral qui a pris en compte toutes les couches sociales.

La proclamation officielle des résultats de l’élection présidentielle du 07 octobre 2018 hier par le Conseil constitutionnel, en vertu de la mission que lui confère la Constitution, est le couronnement d’un long processus marqué de bout en bout par des étapes dignes d’intérêt. En attendant l’entrée en fonction du président de la République ainsi élu, il est loisible de dire que le scrutin présidentiel de cette année aura été un processus véritablement inclusif. Le contentieux électoral dont le déroulement était un véritable régal au regard de l’ambiance électrique et des joutes verbales, témoigne de l’intérêt des Camerounais pour le jeu électoral.

Pendant trois jours, les citoyens ont apprécié la vitalité démocratique du processus électoral à travers les chauds débats au Conseil constitutionnel. Même si l’effervescence et la frénésie observées lors des meetings de la campagne électorale contrastent avec le taux d’inscription relativement faible par rapport à la population électorale, dans l’ensemble, le scrutin a connu une animation particulière.

Le taux de participation au vote, faible par endroits, ne remet pas en cause l’approche inclusive adoptée par les divers acteurs pour parvenir à un processus crédible et équitable. Qu’il s’agisse d’Elecam, de l’administration, des partis politiques ou des organisations de la société civile, chaque maillon a œuvré pour mener tambour battant des campagnes de sensibilisation pour pousser les électeurs vers les bureaux d’Elecam.

La structure organisatrice des élections au Cameroun a multiplié des stratégies pour inscrire les populations en âge de voter. Des équipes fixes appuyées par des équipes mobiles ont été déployées à travers tout le territoire national pour parvenir à cet objectif. La plupart des formations politiques intéressées par l’élection présidentielle ont mis en place des mécanismes endogènes pour encourager voire aider leurs militants à s’inscrire massivement sur les listes électorales.

Certains candidats comme Cabral Libii ont misé sur les jeunes à travers le« Mouvement 11 millions de Citoyens ». Même si les résultats de cette opération sont en deçà de l’objectif escompté, l’initiative mérite d’être encouragée et poursuivie. Des associations comme « More Women in Politics » ont surfé non seulement sur la massification de la participation politique des femmes aux échéances électorales de 2018 mais aussi et surtout ...

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