Manifestations illégale: jusqu’où ne pas aller

Le parti du candidat malheureux, Maurice Kamto, est résolument engagé dans des actions de trouble à l’ordre public. Malgré les avertissements du gouvernement.

Depuis samedi 27 octobre 2018, le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) a choisi la rue ou plutôt l’illégalité pour contester les résultats de la dernière présidentielle, proclamés par le Conseil consti tutionnel cinq jours plus tôt.

A Douala ce jour-là, quelques dizaines de manifestants de ce parti politique ont engagé une marche illégale du lieudit Feux- rouge Bessengue, en direction du pont sur le Wouri.

Sans avoir déclaré la manifestation sept jours auparavant ainsi que l’exige la loi, ces marcheurs prennent la direc tion de Bonakwamouang où ils sont stoppés par les forces de maintien de l’ordre. Autre lieu, autre scène. Le lendemain, c’est à la cathédrale Notre-Dame-des Victoires de Yaoundé de vivre une ambiance surréaliste.

Selon des témoins, « des personnes qui étaient à la messe de 6h sont sorties après la bénédiction finale et en descendant les escaliers, elles ont commencé à sortir des pancartes en carton cachées sous leurs habits quelques minutes plus tôt ». Le modus operandi est le même à chaque fois. A peine la protestation entamée, d’autres participants relaient les images en direct via les réseaux sociaux. Le but de la manœuvre est d’inciter les autres citoyens de la même ville à les rejoindre.

Il s’agit aussi d’un signal pour d’autres sympathisants de se mobiliser dans les autres villes. Il est surtout question de prouver au monde entier que la campagne de protestation planifiée et rendue publique par le MRC sur les réseaux ...

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