Les discours de violences ne passent pas

Les appels à l’insurrection n’ont pas prospéré au sein d’une population camerounaise qui n’aspire qu’à se battre pour mériter son pain quotidien.

Le scrutin présidentiel de 2018 restera sans doute dans les mémoires, de par son déroulement jusqu’à la proclamation des résultats, avec l’apport des acteurs clés comme le Conseil constitutionnel qui a géré cette élection, et les réseaux sociaux qui se sont imposés en maestro. Le Conseil constitutionnel a exprimé et prouvé la maturité des Camerounais à gérer pacifiquement toute forme de mésentente, jusqu’à son issue finale.

C’est par le truchement des réseaux sociaux, que le président Paul Biya annonce sa candidature. C’est à travers les réseaux sociaux que les autres candidats et une bonne majorité de Camerounais se sont exprimés durant tout ce processus électoral.

Il fallait une certaine retenue pour que la liberté d’expression observée à travers ce canal, ne se transforme pas en libertinage, et surtout en violence. Par le passé, l’Etat a déployé des trésors d’énergie pour rappeler aux came rounais, la nécessité d’utiliser à bon escient les réseaux sociaux. On se souvient encore des récentes sorties gouvernementales, pour sensibiliser les populations contre la publication des documents officiels et la mauvaise propagande.

Cette fois, ce sont les Camerounais qui ont prouvé leur maturité. C’est ainsi que le 22 octobre dernier, après le verdict des urnes rendu par le Conseil constitutionnel à la suite de quatre jours de débats âpres, les citoyens camerounais optent pour la paix et les festivités de félicitations au président élu, déjouant les messages antidémocratiques lancés par une infime minorité.

Les nombreux éléments des forces de maintien de l’ordre déployés dan...

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