Décentralisation : la vitesse supérieure

Le désir maintes fois exprimé par les Camerounaises et les Camerounais d’être mieux associés à la gestion de leurs affaires locales trouvera une solution durable au cours du septennat 2018-2025, dans le cadre de l’accélération du processus de décentralisation en cours. Le président de la République s’y est engagé hier dans son discours de prestation de serment à l’Assemblé nationale.

 Dans les meilleurs délais possibles, des mesures seront prises pour élargir le champ de compétences des collectivités territoriales décentralisées afin de leur donner les moyens d’une plus grande autonomie », a-t-il déclaré. A la vérité, le président Biya n’aura pas attendu son investiture solennelle hier devant le peuple pour réaffirmer et mettre en relief l’importance qu’il accorde à la décentralisation inscrite dans la Loi fondamentale de notre pays.

En témoigne notamment, la création le 2 mars 2018 d’un département ministériel entièrement dédié à la décentralisation et au développement local. Un signe palpable et évident que le chef de l’Etat en fait l’une des préoccupations majeures de son action en faveur d’un développement harmonieux du Cameroun.

Que l’on se souvienne qu’en juillet 2004 déjà, avaient été promulguées les lois applicables aux communes et autres collectivités territoriales décentralisées. Avec pour objectif essentiel de rapprocher considérablement l’administration des administrés, de manière à faciliter à ces derniers l’accès aux services publics et équipements sociaux de base. Particulièrement en termes de routes, d’électrification, de soins de santé, d’hydraulique, etc. Et ce, dans l’optique d’une amélioration constante des conditions de vie des populations.

Dans son discours d’investiture ce 6 novembre 2018 devant la représentation nationale et l’ensemble des corps constitués, le président fraîchement réélu a indiqué que cette option sera renforcée. Il s’agit, pour le chef de l’Etat, d’associer plus étroitement les citoyens à la gestion des affaires locales. Afin de réduire au maximum « frustrations et insatisfactions » qui ont pu laisser sur le bas-côté du développement nombre de nos concitoyens, notamment des jeunes, dont certains se sont tournés vers des actions répréhensibles.

Ce qui les a placés en marge de la loi. La voie prescrite par le président Biya du haut de la tribune de l’Assemblée nationale pour inverser la tendance s’articule autour d’un élargissement du champ de compétences des collectivités locales. Car, il est évident que la lutte pour l’émergence de notre pays passera par une meilleure implication de la base dans les actions de développement. Dans des domaines aussi variés que la santé, l’éducation, la promotion culturelle, la protection du patrimoine&hell...

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