Transformation de l’anacarde: l’Appel d’Abidjan

Lors du Salon international des équipements et des technologies de cette culture à Abidjan, la semaine dernière les acteurs ont appelé à un investissement massif sur l’activité.

Or gris. Ce surnom, l’anacarde ou noix de cajou l’a obtenu grâce à son importante rentabilité économique dans certains pays et sa capacité à générer de nombreux emplois. La Côte d’Ivoire qui a fait de ce produit l’une de ses cultures phares depuis quelques années est en train de devenir l’un des plus grands producteurs mondiaux, avec plus de 700 000 tonnes produites en 2017.

D’après Souleymane Diarrasouba, ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des petites et moyennes entreprises, la Côte d’Ivoire a poussé l’aventure cajou jusqu’à la transformation de cette culture en plusieurs dérivés comme les jus et les pâtisseries. Résultat, le pays exporte massivement vers le Bénin, l’Inde et le Vietnam.

Le Bénin, le Sénégal et la Guinée Bissau exploitent aussi le cajou dont ils produisent environ 40.000 tonnes par an. C’est au vu de cette expérience positive et du contexte socioéconomique africain marqué par les différents chocs externes que les pays producteurs d’anacarde se sont réunis pour un plaidoyer en faveur de la vulgarisation et de la transformation de cette culture.

C’était dans le cadre du Salon international des équipements et des technologies de transformations de l’anacarde (SIETTA) tenu du 8 au 11 novembre dernier à Abidjan. Placé sous la présidence du vice-président de la Côte d’Ivoire, Daniel Kablan Duncan, l’évènement avait pour thème : « Transformation de l’anacarde, une mine d’opportunités pour l’autonomisation de la jeunesse ».  Le Cameroun était représenté à travers une délégation de représentant des ministères en charge des Mines et de l’Agriculture, et des producteurs de cajou.

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