Interview: "Il y a méconnaissance du métier par les femmes"

Joséphine Nicole Abomo Essomba, enseignante vacataire de photographie à l’ESSTIC et Chef de service de la Documentation et de la Photographie à la SOPECAM.

 

Qu’est-ce qui vous a amenée à choisir la photographie comme profession ?

On peut dire que c’est un choix qui s’est fait de façon hasardeuse. J’étais à l’époque en 1ère année à l’Université de Yaoundé I,  quand feu Ndi Samba Joseph, fondateur de l’institut Ndi Samba supérieur, m’a donnée la possibilité de suivre une formation de deux ans en Photographie et Audiovisuel dans son établissement, sanctionnée par un BTS. Ensuite, je suis entrée à l’ESSTIC afin de poursuivre ma formation en Communication. Je suis alors devenue la photographe de l’ESSTIC, de l’Université de Yaoundé II-Soa et du ministère de l’Enseignement supérieur.

Sortie de l’école en 2001, je suis recrutée à la SOPECAM en tant que photographe en 2003. Depuis 20 ans, je suis donc photographe professionnelle. J’ai couvert de nombreux événements. J’ai déjà parcouru de nombreux pays grâce à la photographie.Et j’enseigne la photographie aux jeunes élèves de l’ESSITC depuis une dizaine d’années.

De nos jours, peu de femmes pratiquent ce métier en tant que professionnelles. Qu’est-ce qui explique ce désintéressement ?

Je pense qu’il y a essentiellement une méconnaissance de ce métier par les femmes. Très peu savent que l’on peut vivre et bien gagner sa vie avec la photographie qui offre de nombreuses opportunités. Il y a également le fait qu’elle est devenue si vulgaire que l’on pense que devenir photographe est synonyme d&rs...

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