« Les mototaxis représentent 61% du transport urbain »

Prisca Lablonde Tene Mbimi, chef service des Transports et de la Mobilité à la Communauté urbaine de Douala.

Vous êtes en pleine élaboration du PMUS, quels sont les problèmes auxquels ce plan va s’attaquer en priorité ?

L’offre infrastructurelle adéquate reste limitée et complexifie l'accès aux emplois, aux marchés ou aux services d’éducation et de santé en transport public ou à pied. Il existe en effet des zones difficiles d'accès aux transports publics et à la mobilité douce (déplacement à pieds, vélos, etc.). Bien plus, l'insuffisance qualitative et quantitative des services de transport public, couplée à la faiblesse de la réglementation et de la police de la circulation, la congestion du trafic et à l'incivisme de la population exercent des rétro actions négatives sur la santé et la sécurité des populations. Aussi, la multiplicité des acteurs intervenant dans le secteur, en l’absence d'une organisation formalisée entre ceux-ci, constitue un défi de gouvernance non négligeable.

Quel mode de transport est préconisé pour résoudre les problèmes de mobilité dans la ville?

Le diagnostic du PMUS de la ville de Douala, réalisé de février à juin dernier, restitué à l’occasion de la mission conjointe de notre partenaire Bordeaux Métropole et d’un groupe d’experts en juillet 2018, a permis de conclure sur la base des données de terrain objectivement vérifiables, que la stratégie du PMUS de Douala se construirait aussi autour du transport de masse. Permettant ainsi la prise en compte du rôle économique stratégique de Douala et ses besoins en termes d’intermodalité, de multimodalité, de hiérarchisation du réseau de transport et bien évidement de l’articulation urbanisme / transport.

Pensez-vous que les mototaxis puissent formellement faire partie de la multimodalité de la ville de Douala ?

Les études menées dans le cad...

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