Transport: les « Doualais » en attente de solutions

On se déplace comme on peut avant la prochaine mise en œuvre du Plan de mobilité urbaine soutenable de la ville.

«Logpom, 400 avec monnaie ! ». Cette phrase, les habitués de la ligne Ecole publique Deido-Logpom la connaissent par cœur. Surtout quand il y a foule, qu’on flaire les bouchons et qu’il est plus de 18h30. Et la formule n’est même pas des chauffeurs de taxi, mais des « chargeurs ».

Peu importe ! Une fois qu’elle est entendue, on assiste à un véritable spectacle : sprints, jeux de corps, coups de coudes, engueulades entre passagers. Parmi ces passagers, Adèle K. : « Le tarif officiel ce n’est même plus 250, mais 300F. Sauf qu’on n’a pas le choix. De plus, les taximen vous précisent le parcours. A Logpom, ils restent sur la ligne droite.

Tant pis pour ceux qui habitent les rues secondaires. » Un lot quotidien pour de nombreux habitants de Douala, dû à une offre en moyens de déplacement inférieure à la demande. En attendant la mise en œuvre du Plan de mobilité urbaine soutenable (PMUS) par la Communauté urbaine de Douala. Et les transporteurs, motos comme taxis, profitent de la situation.

Un calvaire qui est désormais lointain pour Louise E. Elle s’est acheté un véhicule pour effectuer le trajet entre son boulot à Bonanjo et son domicile à PK11 : « Maintenant, quand il pleut, je ne subis plus la surenchère des mototaxis qui exigent 300F avec monnaie et quand ils sont couverts, ils montent à 400F sur le petit trajet entre Ndokoti et PK11. En plus, on te bâche ! ». Si la pré sence des deux-roues est un cadeau du Ciel pour beaucoup, Emilienne, elle, habitante du quartier Kotto, est prête à supporter 1h30 dans le trafic.

Elle n’emprunte jamais de moto… Embouteillages. Le mot revient très souvent pour parler de la circulation dans la ville de Douala. Les usagers pointent à la fois l’état des routes et les importants chantiers d&rsquo...

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