Le débat reste ouvert sur le statut de la première dame

C’est la substance des trois jours de débat à l’université de Yaoundé II dans le cadre du colloque qui a pris fin hier.

 

S’il est une unanimité évidente qui s’est dégagée lors de ce colloque, c’est le caractère scientifique et heuristique de l’action sociale de la première dame. Sur cette base, les débats de trois jours qui se sont achevés hier à l’université de Yaoundé II, se sont nourris de thèses, controverses et enrichissements. D’abord, comme l’ont démontré certains intervenants, on ne devrait plus parler d’ « actions », au regard de l’immensité et de la diversité de ce que fait Mme Chantal Biya, mais d’ « œuvres de la première dame ». Ceci parce qu’elles sont pérennes et atemporelles. Sous cet angle, les interventions ont dressé le cadre d’intervention basé sur des mécanismes « non-conventionnels », mais sur un ancrage associatif à saluer. Le CERAC, Synergies africaines, étant des ressorts de ce maillage institutionnel renforcé. Ce qui induit une dynamique nationale et internationale forte de Mme Chantal Biya, et fait dire à Pierre Emmanuel Tabi, directeur de l’IRIC, qu’il s’agit de la « para-diplomatie ». Ce qui fait d’elle depuis novembre 2008, ambassadrice de bonne volonté de l’UNESCO et ambassadrice spéciale de l’ONUSIDA depuis 2015. Enfin, « les œuvres sociales de la première dame promeuvent les droits fondamentaux, contribuent à la mise en œuvre de la politique sociale du gouvernement », constatent les intervenants.

Mais la muse des échanges contradictoires, a souligné le Pr. Adolphe Minkoa She, dans la synthèse des travaux du colloque, c’est le statut de la première dame. Pour le président du comité scientifique, « cette question a été discutée de manière large, mais Il n y a pas une unanimité des intervenants ». C’est que, face à ceux qui pensent que « ce statut devrait être formalisé pour le rendre visible et c...

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