Diplomatie: discrétion et efficacité

Les 34 années écoulées ont été marquées par la remarquable montée en puissance d’une diplomatie camerounaise toujours plus ouverte, tournée vers la modernité.

 

Un regard rétrospectif sur les 34 années écoulées depuis l’accession à la magistrature suprême du président Paul Biya met en lumière maints acquis probants d’une diplomatie rayonnante, conduite plus volontiers dans la discrétion mais efficace, à en juger par les nombreux bons fruits. Il n’est que de rappeler, à titre d’illustration, l’heureux aboutissement de l’affaire dite de Bakassi, dont on sait avec quel doigté la conduite en a été assurée côté camerounais par le président Paul Biya. Le célèbre Accord de Greentree du 12 juin 2006 relatif aux modalités de retrait du Nigeria et de transfert d’autorité dans la péninsule de Bakassi, est apparu au plan mondial comme un modèle de résolution pacifique des conflits.

La liste est bien longue, des succès diplomatiques du Cameroun engrangés depuis 34 ans sous la conduite méthodique de l’homme du Renouveau. Outre le règlement pacifique du différend frontalier Cameroun-Nigeria, figurent parmi les succès les plus retentissants : l’organisation à Yaoundé, en juillet 1996 du 32e sommet de l’Organisation de l’Unité africaine, en janvier 2001 du 21e sommet Afrique-France ; la tenue en mai 2010 de la conférence internationale de Yaoundé « Africa21 » ; la tenue à Yaoundé en juin 2013 du tout premier sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de la Commission du golfe de Guinée (CGG) sur la sûreté et la sécurité maritime dans le golfe de Guinée ; la tenue en février 2015 à Yaoundé de la session extraordinaire de la Conférence des chefs d’Etat du conseil de Paix et de sécurité de l’Afrique centrale (COPAX) consacrée à la lutte contre le groupe terroriste Boko Haram. Autant de rencontres qui ont à chaque fois donné à voir le rôle éminent que le Cameroun joue sur la scène internationale. Il n’est pas superflu de rappeler, dans le même ordre d’idées, les trois visites papales que le Cameroun a déjà accueillies, dont deux de SS Jean Paul II (1985 et 1995) et une de SS Benoît XVI (2009), en leur double qualité de chefs de l’Etat du Vatican et de chefs de l’église catholique romaine.

Présence, participation et rayonnement. C’est sur ce triptyque que repose la diplomatie camerounaise dans la conduite de laquelle le président Paul Bi...

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